Baillou est un village historique du Loir-et-Cher (région Centre-Val de Loire) situé à environ 150 kilomètres de Paris. Surnommé Cœur Val de Loire en raison de sa forte spécificité touristique, le Loir-et-Cher abrite certains des sites historiques les plus remarquables de la région. 

 

La Forteresse de Mondoubleau

Dans les années 1000-1010, Hugues Doubleau, Seigneur vendômois qui donna son nom à la ville, fit construire cette puissante forteresse en pierre, silex et « roussard », dominée par un énorme donjon de 33 mètres de haut. C’était le plus important château fort du Perche vendômois.


La Commanderie d’Arville

La Commanderie Templière d’Arville était un établissement agricole, militaire, judiciaire et religieux fondé par les Templiers dès le début du XIe siècle. Elle est marquée par la fière façade d’une église médiévale et flanquée d’une porte fortifiée, ainsi que d’un ensemble impressionnant de très anciens bâtiments comprenant pigeonniers, boulangerie, ainsi qu’une vaste grange dîmière. La communauté de Communes des Collines du Perche a créé ici un centre d’évocation en huit tableaux des Croisades et du destin des Templiers. L’ensemble du site peut également être visité.


La « Pierre Cochée » de Droué

Chef-lieu de canton du Perche vendômois, Droué possède un polissoir de l’époque néolithique. Classé monument historique en 1887, c’est le plus important connu en France. Au cœur d’un site verdoyant très agréable, il mesure 2,50m de long et 2,10m dans sa plus grande largeur. Sa surface présente une série de plus de 25 rainures longues de 20 à 40cm.


L’Eglise de Baillou

L’église consacrée au début du troisième siècle par Saint-Julien, dont il ne reste aucun vestige, fut relevée au début du XVIIe siècle par les sires de Coutance, Seigneurs du lieu. Le chœur, le transept et les deux chapelles latérales sont voûtées en pierre avec arceaux saillants et prismatiques ; la voûte seule de la nef est en bois. Des vitraux peints, sur lesquels sont représentés les armoiries des fondateurs, ornent les fenêtres du chœur et des chapelles.


L’Eglise Saint Martin de Sargé sur Braye

Sargé sur Braye est arrosée par la Grenne et la Braye. La plus ancienne des deux églises est Saint-Martin, qui date du XVIe siècle. Une caquetoire, assez rare dans le Perche, en orne la façade. L’église est également remarquable pour ses fresques murales, dont celle d’un Christ présidant d’un visage attentif aux travaux des hommes représentés par douze tableaux.


Le Château des Radrets à Sargé sur Braye

C’est l’un des trois châteaux de Sargé. Il est bâti sur un quadrilatère de fossés possédant encore sur trois angles ses bastions d’origine, fortifications du XVIe et XVIIe siècles. L’ensemble est relié par un pont-levis à l’ancien manoir du XIVe siècle. A l’intérieur du château, des salles témoignent de l’architecture défensive de l’ancienne forteresse par l’imposant appareillage en pierre du « roussard ». Le château est ouvert au public de juillet à octobre.


L’Eglise Saint-Pierre de Souday

De l’église classée qui aurait été bâtie par Saint Aldric au IXe siècle, il ne reste qu’un pan de mur. C’est à la fin du XIe siècle que les moines du prieuré Saint Pierre de Souday entreprirent sa reconstruction. Le chœur en ogive fut construit entre 1520 et 1540. Le devant de l’autel est classé ainsi que la statue de Sainte Barbe du XIIe siècle. Les vitraux du Choeur, joyau de l’église, sont classés XVIe siècle ; enfin, sur le mur du Chœur, un fragment de peintures murales ferait partie d’un panneau entier datant de l’époque d’Henri II.


L’Eglise du Temple

Cette église, qui était primitivement celle d’un établissement de Templiers datant du XIe ou XIIe siècle, possède encore sa nef d’origine et arbore sur sa façade occidentale l’écusson avec la croix de Malte. Le chœur, de même largeur que la nef, fut reconstruit au XIIIe siècle. La haute toiture, le clocher carré, renfermant une chapelle couverte d’une voûte d’ogives, et plusieurs sculptures datent pour leur part du XVIe siècle.